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Les bonhommes roses de Philippe Katerine débarquent à Montréal

Philippe Katerine regarde la caméra. Il est accoté sur la tête ronde de sa grosse sculpture rose.

L'artiste français Philippe Katerine pose avec l'un de ses « Monsieur Rose » près de la Place des Arts, à Montréal.

Photo : Ariane Labrèche

Le chanteur, acteur et artiste français Philippe Katerine est de passage à Montréal pour présenter son parcours Le Mignonisme, une série de sculptures roses en forme de gros bonhommes – les Monsieur Rose – qui jalonneront le centre-ville jusqu’au 29 septembre. Le fantaisiste nous a expliqué sa démarche.

Depuis plus de 30 ans, Philippe Katerine s'est surtout fait connaître pour sa musique hors norme et ses nombreux rôles au cinéma, mais il a d’abord étudié les arts plastiques à l’Université Rennes-II au milieu des années 1980.

C’est mes premières amours et mes premiers succès. Quand j’avais huit ans, j’ai participé à un concours national en France pour représenter la chèvre de Monsieur Séguin. Et c’est moi qui ai gagné, se souvient-il en entrevue, dans un petit café de l’Esplanade Tranquille, à deux pas de la Place des Arts.

Philippe Katerine est face à la caméra. Derrière lui, on voit une de ses sculptures roses.

L'artiste français Philippe Katerine a présenté son œuvre mercredi à une foule rassemblée devant l'entrée de la Place des Arts.

Photo : Ariane Labrèche

L’idée du Mignonisme, un courant artistique basé sur l’émerveillement et la beauté de la simplicité, lui est venue au début de la pandémie, alors qu’il était confiné à la maison avec ses trois enfants.

[Le Mignonisme], c’est le fait de prélever de la vie quotidienne des détails qui font que la chose devient mignonne. C’est une forme de curiosité : vous avez une pierre et vous soulevez la pierre pour voir ce qu’il y a en dessous, explique-t-il, avec un sourire dans les yeux.

Quinze statues dispersées dans la ville

Au départ, les Monsieur Rose étaient de petites figurines en pâte à modeler qu’il a confectionnées en s’inspirant de la série jeunesse Barbapapa et de ses personnages en forme de poire, qui ont la capacité de changer de forme à volonté.

Les personnages se transforment en immeuble ou en bouteille pour réaliser des exploits. C’est une idée géniale, et ça reste pour moi un îlot, dit-il.

Neuf personnages de dessin animé en forme de poires.

« Barbapapa » est une série de livres pour enfants créée en France dans les années 1970, puis adaptée trois fois en série d'animation.

Photo : Télé-Québec

Quelques années plus tard, ces modèles réduits ont pris la forme de sculptures géantes en résine, dont les plus grandes peuvent faire jusqu’à 2,70 m de hauteur. Les bonhommes ont été conçus tout en rondeurs – je déteste les angles, affirme leur créateur – et se présentent dans le plus simple appareil.

Certains d’entre eux ont une cicatrice sous le mamelon gauche, un clin d'œil à l’opération à cœur ouvert qu’a dû subir l’artiste à huit ans, en raison d’une malformation cardiaque.

Une sculpture rose, à la tête arrondie, est face à la caméra.

Une des quinze sculptures réalisées par l'artiste français Philippe Katerine, qui sont exposées cet été à Montréal.

Photo : Ariane Labrèche

Après avoir été exposés à Shanghai et à Paris, 15 de ces bonhommes roses ont traversé l’Atlantique par paquebot à l’initiative du Partenariat du Quartier des spectacles, pour investir les rues et même le toit de certains édifices de Montréal.

Le public pourra découvrir les œuvres tout l’été dans le centre-ville, entre autres au Quartier des spectacles, au square Phillips, au Centre Eaton, à la Place Montréal Trust et au pied de l’anneau géant sur l’Esplanade PVM.

On voit un immeuble en béton découpé sur un ciel bleu. Une sculpture rose se tient sur la rambarde.

Un « Monsieur Rose » est suspendu à un édifice de la Place des Arts.

Photo : Ariane Labrèche

Une exposition à Québec et un nouvel album à l’automne

Parallèlement au parcours, une vidéo donnant vie aux Monsieur Rose, créée par l’artiste montréalais Jérémy Fassio en collaboration avec Philippe Katerine, sera aussi présentée sur les façades de l’Édifice Wilder – Espace Danse, aux abords du métro Saint-Laurent et sur la mosaïque d’écrans située à l’intérieur de la Place des Arts.

L’annonce officielle n’a toujours pas été faite, mais Philippe Katerine présentera par ailleurs une exposition de ses œuvres – dessins, peintures, sculptures, collages, etc. – à Québec durant la saison estivale.

Dans la foulée de l’arrivée de ses Monsieur Rose à Montréal, l’artiste a aussi annoncé la sortie d’un nouvel album qui paraîtra cet automne, avec un premier simple intitulé Sous mon bob à venir le 6 juin.

Une sculpture rose porte un ballon de basketball au ciel.

Un « Monsieur Rose » joue au basketball.

Photo : Ariane Labrèche

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