Le temps d'attente aux caisses des supermarchés du Québec pourrait-il diminuer avec l'apparition des robots caissiers? Un Provigo de Montréal a décidé de mettre à l'essai quatre de ces robots.

Après avoir fait ses achats, le consommateur se présente devant le robot caissier. La machine principale se compose d'un lecteur de code à barres et d'un écran qui indique la marche à suivre. Tant que les articles, y compris fruits et légumes, ont des codes à barres, tout va bien.

Lorsque le code à barres n'existe pas, on doit alors sélectionner l'article sur l'écran parmi les choix proposés. La machine est aussi programmée pour éviter que des mineurs achètent de l'alcool. L'ordinateur demande qu'une pièce d'identification soit montrée à un préposé du supermarché. Quant à croire qu'on peut déposer un article dans le sac sans le passer sous le lecteur de code à barres... impossible! La machine s'en rend compte et demande le retrait de l'article.

En fait, les sacs reposent sur une immense balance qui additionne le poids des objets déposés. Cette balance est reliée au lecteur de code à barres qui détecte les oublis involontaires... ou volontaires. Une fois tous les achats enregistrés, il ne reste plus qu'à identifier le mode de paiement désiré.

Mais la question demeure : y gagnerons-nous vraiment en temps? Il est évident qu'il faudra tenter quelques essais avant de devenir aussi rapide que les caissiers professionnels. Sans compter que certains d'entre eux pourraient, au bout du compte, y perdre leur emploi.