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Le Hamas étudie « dans un esprit positif » le projet de trêve à Gaza

Une délégation du Hamas se rendra de nouveau au Caire pour discuter de la proposition de trêve.

Une famille marche à côté d'un chariot dans une rue bordée par des immeubles en ruine.

Des Palestiniens transportent des effets personnels sur une route qui longe des immeubles bombardés à Khan Younès, dans la bande de Gaza, jeudi.

Photo : Getty Images / - AFP

Faits saillants

  • Alors que le Hamas annonce qu'il enverra de nouveau une délégation au Caire pour discuter d'une trêve à Gaza, le chef Ismaël Haniyeh dit étudier l'actuelle proposition « dans un esprit positif ».

  • À l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), la police a démantelé le campement et délogé les manifestants à l'aide de gaz et de projectiles non létaux. Des dizaines de personnes ont été arrêtées. Étudiants et militants protestaient contre l’offensive israélienne à Gaza et contre l’appui militaire et financier qu’elle reçoit des États-Unis.

  • Des campements ont été installés dans plusieurs universités des États-Unis et du Canada. Les manifestants réclament des directions de ces institutions qu'elles coupent les ponts avec les mécènes et les entreprises liés à Israël dont elles reçoivent du financement.

  • Le Hamas affirme que la guerre avec Israël a fait 34 568 morts dans la bande de Gaza. Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés de Gaza dans le sud d'Israël ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1170 personnes.

  • Il en coûtera jusqu'à 40 G$ pour reconstruire Gaza, prévient l'ONU

    L'ONU a estimé jeudi entre 30 et 40 milliards de dollars le coût de la reconstruction de la bande de Gaza, ravagée depuis bientôt sept mois par une guerre dévastatrice entre Israël et le Hamas palestinien, à cause de l'ampleur sans précédent des destructions.

    Les estimations du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour tout reconstruire dans la bande de Gaza dépassent les 30 milliards de dollars, pouvant aller jusqu'à 40 milliards de dollars, a déclaré Abdallah al-Dardari, directeur du bureau régional pour les États arabes du PNUD, lors d'une conférence de presse à Amman.

    L'ampleur de la destruction est énorme et sans précédent [...]. C'est une mission à laquelle la communauté internationale n'a pas été confrontée depuis la Seconde Guerre mondiale, a encore dit M. Dardari, également sous-secrétaire général de l'ONU.

    Il a indiqué que des discussions ont eu lieu concernant le financement [de la reconstruction] avec des pays arabes, faisant état de signaux extrêmement positifs, sans donner plus de détails.

    Il a ajouté que si la reconstruction de Gaza devait être menée selon le processus traditionnel, cela pourrait prendre des décennies, et le peuple palestinien n'a pas le luxe de patienter si longtemps.

    Il est donc important que nous agissions rapidement pour reloger les gens dans des logements décents et rétablir leur vie normale sur les plans économique, social, sanitaire et éducatif. C'est notre priorité absolue, et cela doit être réalisé dans les trois premières années suivant la cessation des hostilités.

    Avec les informations d'AFP

  • Joe Biden défend du même souffle la liberté d'expression et l'État de droit

    Dans une allocution télévisée à partir de la Maison-Blanche, jeudi, le président américain s'est prononcé sur ce qui est survenu dans les campus américains, notamment à l'Université de Californie Los Angeles (UCLA). Le campus de cette institution a été le théâtre, dans la nuit de mercredi à jeudi, d'une longue intervention policière qui a eu pour résultat de démanteler le campement érigé par étudiants et militants mobilisés pour Gaza.

    Joe Biden a déclaré que la liberté d'expression et l'État de droit devaient être respectés dans les mouvements de protestation qui se tiennent dans les universités américaines, au sujet de la guerre qui sévit à Gaza.

    Nous ne sommes pas une nation autoritaire qui réduit les gens au silence et écrase la dissidence. Mais nous ne sommes pas, non plus, un pays anarchique. Nous sommes une société civile. Et l'ordre doit prévaloir.

    Une citation de Joe Biden

    La dissidence est essentielle à la démocratie, a poursuivi le président américain, mais jamais elle ne doit mener au désordre.

    En réponse à une question de la presse, le président Biden a affirmé que les mouvements de protestation dans les campus universitaires ne l'ont pas incité à revoir ses politiques à l'égard de la situation au Moyen-Orient.

    Avec les informations de ABC, AP et Reuters

  • Pendant ce temps à Montréal, devant l'Université McGill

    Un homme marche sur le site d'un campement.

    L'ambiance était calme, jeudi matin, au campement propalestinien installé devant l'Université McGill.

    Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

    C'est le calme, jeudi matin, autour de l'Université McGill, qui est le théâtre d'un campement propalestinien depuis samedi. La Cour supérieure a rejeté mercredi une demande d'injonction déposée par deux étudiants, qui visait à limiter les manifestations propalestiniennes sur le campus et à forcer le démantèlement du campement en solidarité avec Gaza.

    Maintenant que les examens et la session universitaire sont terminés, notre journaliste Émilie Dubreuil écrit que le campement de McGill ne dérange pas grand monde sur le campus, mais beaucoup de gens à l'extérieur.

    Des images sont diffusées sur un écran vidéo.

    Une contre-manifestation israélienne montre des images tournées à la suite de l'incursion du Hamas en territoire israélien le 7 octobre dernier, notamment le massacre de nombreux civils dans un « rave ».

    Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

  • Guerre à Gaza : la Colombie rompt ses liens diplomatiques avec Israël

    Le président de la Colombie Gustavo Petro a annoncé mercredi vouloir rompre tout lien diplomatique avec Israël, qualifiant le premier ministre Benyamin Nétanyahou de génocidaire avant d'être immédiatement accusé par Israël de récompenser le Hamas.

    Demain, les relations diplomatiques avec l'État d'Israël seront rompues, a déclaré mercredi M. Petro, premier président de gauche de l'histoire de la Colombie, dans un discours prononcé devant ses partisans à Bogota.

    Le mouvement islamiste palestinien a salué jeudi cette annonce, la qualifiant de victoire pour les sacrifices de notre peuple.

    La Colombie rejoint ainsi l'Afrique du Sud, la Bolivie et le Belize, qui ont déjà mis fin à leurs relations diplomatiques avec Israël en raison de sa conduite de la guerre avec le Hamas dans la bande de Gaza, que M. Petro avait déjà critiquée à plusieurs reprises.

    La guerre a éclaté le 7 octobre, quand des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza dans le sud d'Israël ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

    Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes, selon des responsables israéliens.

    En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas et lancé une offensive dans le territoire assiégé, qui a fait jusqu'à présent 34 568 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

    On ne peut pas revenir aux époques de génocide, d'extermination d'un peuple entier, a déclaré le président colombien lors de son discours à Bogota. Si la Palestine meurt, l'humanité meurt, a-t-il lancé, déclenchant les vivats de la foule.

    La décision de la Colombie de rompre ses liens diplomatiques avec Israël équivaut à une récompense pour le mouvement islamiste palestinien Hamas, a réagi mercredi le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz qualifiant d'antisémite le président colombien Gustavo Petro.

    Le président colombien avait promis de récompenser les meurtriers et les violeurs du Hamas, aujourd'hui il a tenu promesse, écrit M. Katz sur X.Nous apprécions grandement la position du président colombien Gustavo Petro [...] que nous considérons comme une victoire pour les sacrifices de notre peuple et sa cause qui est juste, a déclaré pour sa part dans un communiqué la direction du Hamas, en appelant d'autres pays d'Amérique latine à rompre leurs relations avec Israël.

    M. Petro avait déjà le 20 février accusé Israël de commettre un génocide des Palestiniens dans la bande de Gaza, exprimant alors sa pleine solidarité avec son homologue brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva plongé dans une crise diplomatique pour avoir fait une comparaison entre l'offensive israélienne et l'extermination des juifs par les nazis.

    Le Brésil et la Colombie soutiennent la procédure historique intentée par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye pour violation présumée de la Convention sur le génocide de 1948.

    M. Petro avait ensuite annoncé suspendre l'achat d'armements fabriqués par Israël, l'un des principaux fournisseurs des forces de sécurité du pays sud-américain, réitérant ses affirmations concernant un génocide en cours à Gaza qui rappelle l'Holocauste même si les puissances mondiales n'aiment pas le reconnaître.

    Agence France-Presse

  • Villages fantômes et attaques quasi quotidiennes : la réalité du Liban-Sud

    Une équipe de la BBC, qui a accompagné la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), affirme que des localités du Liban-Sud sont devenues des villages fantômes en raison d'affrontements répétés opposant Israël aux milices du Hezbollah dans cette région.

    Dans un article publié mardi, la BBC rapporte que les résidents de cette région frontalière d'Israël ont fui, et que leurs maisons et leurs biens sont maintenant à risque d'être détruits, quand ce n'est pas déjà le cas.

    Dans le village de Yarine, par exemple, où les reporters de la BBC se sont rendus, des immeubles rasés ou engloutis dans des cratères en voisinent d'autres encore debout, ne serait-ce que partiellement. Yarine est située dans une zone qui figure parmi les plus dangereuses de la région. Ce village n'est qu'à un kilomètre de la Ligne bleue, frontière non officielle entre le Liban et Israël et dont le tracé est basé sur un certain nombre de cartes de frontières historiques dont certaines remontent à des centaines d'années, comme l'expliquait le quotidien libanais L'Orient - Le Jour.

    Un homme se tient sur les ruines d'une maison où sont plantés deux drapeaux du Hezbollah.

    À la suite d'un raid israélien à Hanine, au Liban-Sud, un homme se tient sur les ruines d'une maison où sont plantés deux drapeaux du Hezbollah. (Photo d'archives)

    Photo : Associated Press / Mohammad Zaatari

    Depuis le 8 octobre, soit au lendemain de l'attaque sans précédent du Hamas en sol israélien, Israël mène quasi quotidiennement des raids sur le Liban-Sud et dit effectuer ces raids en représailles aux tirs de roquettes auxquels s'était livré le Hezbollah ce même 8 octobre. Le Hezbollah, puissant mouvement chiite pro-iranien, exprimait ainsi son soutien au Hamas. L'armée israélienne soutient que ses attaques sur le Liban-Sud visent les combattants du Hezbollah et leurs infrastructures.

    Mais de l'avis de hauts responsables libanais tels que le premier ministre intérimaire, l'État hébreu s'adonne à la pratique de la terre brûlée afin de rendre la région inhabitable.

    D'après l'Organisation internationale des migrations, environ 90 000 Libanais ont dû fuir le Liban-Sud. Ces derniers mois, plus de 70 civils sont morts au Liban-Sud en raison des tensions croissantes et des attaques de part et d'autre de la frontière, d'après la BBC.

    Du côté israélien, environ 80 000 personnes ont été évacuées. Le ministre israélien de la Défense affirme que les résidents de ces communautés du nord du pays ne pourront retourner chez eux tant et aussi longtemps que le Hezbollah n'aura pas été chassé de cette région frontalière.

    Des soldats debout, l'un d'eux portant un drapeau d'Israël.

    Des membres des forces armées israéliennes forment une haie d'honneur aux funérailles d'un des leurs tué par un tir de roquette attribué au Hezbollah et visant le nord d'Israël, à proximité de la frontière libanaise.

    Photo : Associated Press / Ariel Schalit

    Le groupe américain ACLED, qui documente la localisation des conflits et les données s'y rapportant, affirme que plus de 5400 attaques transfrontalières ont opposé Israël au Hezbollah depuis octobre. ACLED dit que 80 % de ces attaques ont été menées par l'État hébreu.

    Les forces armées israéliennes ont affirmé le mois dernier qu'elles avaient frappé plus de 4300 cibles du Hezbollah. Elles disent aussi que neuf civils israéliens ont péri dans des attaques à la roquette menées par le mouvement islamiste.

  • Blinken visite Kerem Shalom, point de passage de l'aide humanitaire entre Israël et Gaza

    Des personnes se tiennent devant un camion chargé d'aide humanitaire.

    Le secrétaire d'État américain Antony Blinken, en compagnie du ministre israélien de la Défense et de la coordinatrice humanitaire de l'ONU pour Gaza, au poste frontière de Kerem Shalom, le 1er mai 2024

    Photo : Getty Images / EVELYN HOCKSTEIN / AFP

    Le secrétaire d'État américain Antony Blinken s'est rendu mercredi à Kerem Shalom, point de passage de l'aide humanitaire depuis Israël vers la bande de Gaza, territoire palestinien ravagé par la guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste Hamas.

    M. Blinken a pu voir une dizaine de camions attendant d'entrer dans la bande de Gaza, ainsi que plusieurs chars israéliens garés non loin, alors qu'Israël martèle son intention de mener un assaut terrestre contre Rafah, une ville à quelques kilomètres de Kerem Shalom, où se massent environ 1,5 million de Palestiniens, en grande majorité déplacés par la guerre.

    Le chef de la diplomatie américaine était accompagné du ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, et ne s'est pas exprimé devant la presse. Mais ses collaborateurs ont indiqué qu'il avait fait part, plus tôt dans la journée, de ses préoccupations concernant le rythme d'entrée de l'aide, lors d'une réunion à Jérusalem avec le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.

    Israël pressé d'accélérer le passage de l'aide

    Il y a un progrès réel et important, mais il reste encore beaucoup à faire, avait déjà déclaré Anthony Blinken mardi en Jordanie, alors que l'ONU a alerté sur l'imminence d'une famine dans la bande de Gaza.

    À un jet de pierre de l'autre côté du portail d'entrée de la bande de Gaza, hérissé de barbelés, M. Blinken a longé une dizaine de camions d'aide en train d'être inspectés par l'armée israélienne avant de pouvoir entrer dans le territoire palestinien.

    Parmi les mesures qu'Israël peut mettre en œuvre pour accélérer le passage de l'aide, a indiqué mercredi M. Blinken : établir une liste de marchandises qui ne feront pas l'objet d'un refus arbitraire et délivrer des autorisations à plus de chauffeurs pour entrer dans Gaza.

    Les responsables israéliens ont cherché à montrer à M. Blinken les progrès enregistrés.

    Un porte-parole du COGAT, organisme dépendant du ministère israélien de la Défense chargé des affaires civiles palestiniennes, Shimon Freedman, a précisé au secrétaire d'État que 98,5 % des cargaisons entraient sans objection israélienne et que l'objectif était de permettre l'entrée de 500 camions par jour.

    Agence France-Presse

  • Nétanyahou refuse de lier le sort des otages à la fin de la guerre dans un futur accord

    Le premier ministre israélien a prévenu le secrétaire d'État américain qu'il n'acceptera pas de mettre fin à la guerre contre le Hamas dans l'accord qui est présentement en négociation, et pour lequel le Hamas doit rendre sa réponse sous peu. C'est ce qu'un responsable du gouvernement israélien a déclaré au Times of Israel, mercredi, alors que le secrétaire d'État américain se trouvait en Israël, mercredi.

    Une femme qui crie brandit une pancarte sur laquelle il est écrit « NOW » (maintenant).

    À Tel-Aviv, mercredi, devant l'hôtel où réside le secrétaire d'État américain Antony Blinken durant sa visite en Israël, une femme brandit une pancarte sur laquelle il est écrit « maintenant » afin de réclamer la libération des otages retenus par le Hamas.

    Photo : Getty Images / Amir Levy

    Pour Benyamin Nétanyahou, la perspective de mettre fin à la guerre ne doit pas être liée à la question de la libération des otages dans ces pourparlers. Il a prévenu Antony Blinken que l'opération terrestre, projetée à Rafah par les forces israéliennes, ira de l'avant. Il a dit à Blinken que nous souhaitons parvenir à un accord, mais nous sommes déterminés à anéantir le Hamas, a déclaré le responsable israélien.

    Avec l'Égypte comme pays médiateur, l'offre de trêve à Gaza est examinée par le Hamas qui affirme qu'il y répondra dans très peu de temps. C'est ce qu'a assuré à l'AFP un de ses dirigeants. Souheil al-Hindi, membre du bureau politique du Hamas, a ajouté que le mouvement palestinien exigeait toujours un cessez-le-feu permanent et le retrait d'Israël de la bande de Gaza.

    M. Nétanyahou parle avec arrogance, défi et insistance de continuer la guerre. Le Hamas et les autres mouvements de résistance palestiniens ont tout intérêt à mettre fin à cette guerre insensée [...] qui a tout détruit. Mais pas à n'importe quel prix.

    Une citation de Souheil al-Hindi, membre du bureau politique du Hamas

    Rafah, ville à la lisière sud de la bande de Gaza, est devenue le refuge d'un million et demi de Palestiniens ayant fui les combats qui ont ravagé l'enclave.

    Un jeune homme conduit un âne au milieu d'une foule dans une ville avec, au loin, une mosquée.

    Un jeune homme conduit un âne dans une foule se déplaçant sur une route animée d'un camp de réfugiés à Rafah, dans la bande de Gaza, mardi. Le Hamas réclame, entre autres demandes mises sur la table pour la conclusion d'un accord avec Israël, que les Palestiniens déplacés par la guerre puissent retourner librement chez eux.

    Photo : Getty Images / - AFP

    Le Hamas, a rappelé Souheil al-Hindi, réclame aussi que les Gazaouis déplacés par la guerre puissent retourner chez eux librement et que l'échange d'otages retenus dans la bande de Gaza contre des Palestiniens détenus par Israël fasse l'objet d'un accord équitable.

    Les négociations indirectes sous médiation de l'Égypte, du Qatar et des États-Unis durent depuis plusieurs mois, le Hamas et Israël se rejetant mutuellement la responsabilité des blocages.

    Avec les informations du Times of Israel, AFP et Al Jazeera

  • Les manifestations à New York mènent à l'arrestation de 300 personnes

    Ce sont finalement 300 personnes qui ont été arrêtées à New York, tant à l'Université Columbia que dans un autre établissement, le City College, selon ce qu'a déclaré le maire de la ville, Eric Adams, mercredi.

    Ailleurs aux États-Unis, les policiers ont procédé au démantèlement d'un campement à l'Université Tulane, à La Nouvelle-Orléans, et au moins une dizaine de personnes ont été arrêtées à l'Université du Wisconsin à Madison.

    Avec les informations d'Associated Press et Reuters

  • Aux États-Unis, la police intervient pour calmer les manifestants

    Un manifestant masqué frappe à coup de bâton sur une clôture de sécurité.

    De nombreux affrontements violents ont éclaté sur le campus de UCLA entre des groupes pro-Israël et pro-Palestine armés de bâtons, de projectiles et de pièces pyrotechniques.

    Photo : Reuters / David Swanson

    Au moins deux campus universitaires américains ont été le théâtre de manifestations agitées en lien avec la guerre qui oppose Israël au Hamas et, dans les deux cas, il a fallu l'intervention des policiers pour ramener le calme entre des groupes aux opinions divergentes.

    À l'Université de la Californie à Los Angeles (UCLA), dans la nuit de mardi à mercredi, les autorités ont dû composer avec des protestataires, les uns propalestiniens, les autres pro-israéliens, qui en sont venus aux coups, se sont affrontés à coups de bâton, ont tiré des feux d'artifice les uns sur les autres et se sont lancés des objets. Tôt mercredi, après quelques heures de ces affrontements, le calme a été rétabli grâce à l'intervention des policiers de l'escouade antiémeute.

    Des gens, menottés, sont escortés par des policiers.

    Des policiers de New York ont arrêté mardi soir des personnes qui ont occupé l'Université Columbia en appui à la communauté palestinienne de la bande de Gaza.

    Photo : Associated Press / Craig Ruttle

    À New York, par ailleurs, la police a fait irruption mardi en soirée dans un immeuble du campus de l'Université Columbia où des manifestants propalestiniens s'étaient barricadés, paralysant les activités académiques.

    L'action de la police était nécessaire pour la sécurité de ces enfants-là, a déclaré mercredi sur les ondes de MSNBC le maire de New York, Eric Adams. Ce dernier, qui blâme des agitateurs pour ce qui s'est produit dans l'établissement, affirme que parmi la cinquantaine de personnes arrêtées par la police, celles qui ont pénétré dans l'université devront faire face à des accusations de vol, d'introduction par effraction et de méfaits. Celles qui sont restées à l'extérieur se verront accusées d'infractions moins graves.

    La police de New York affirme que personne n'a été blessé durant ces événements.

    Avec les informations d'Associated Press et AFP