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Un premier salon carrières santé destiné aux jeunes Autochtones

Des jeunes Autochtones rencontrent des exposants à leur kiosque.

Plusieurs jeunes se sont déplacés au Complexe Laviolette pour rencontrer les exposants.

Photo : Radio-Canada / Etienne Rivard

Des représentants de différents établissements d’éducation et ressources pour les Premières Nations se sont réunis au Complexe Laviolette vendredi pour le premier Salon carrières santé et services sociaux destiné aux jeunes Autochtones.

C’est une première édition, mais assurément pas une dernière, selon Maud Flamand, directrice générale du Centre d’amitié autochtone de Trois-Rivières. Pour favoriser la persévérance scolaire, on voit de plus en plus qu’il y a beaucoup d’élèves autochtones qui vont vers le postsecondaire. On veut leur montrer également toutes les opportunités d’emploi qu’il y a au niveau de la sécurisation culturelle dans les établissements de santé. Ça fait partie de la clé d’avoir des employés autochtones.

Des organismes et employeurs de la Mauricie et des environs se sont déplacés afin d’offrir de l’information et des possibilités d’emploi aux gens présents sur place. Des jeunes de la communauté de Manawan ont également fait le trajet jusqu’à Trois-Rivières.

Pour l’ambassadrice du salon, la directrice générale du Bureau du Principe de Joyce, Jennifer Petiquay-Dufresne, un événement comme celui-ci offre une aide supplémentaire aux jeunes qui désirent poursuivre leur parcours scolaire. C’est très difficile pour un jeune issu d’une communauté de venir étudier en ville. L’étudiant autochtone qui vient chercher de l’éducation en ville, c’est difficile juste le cheminement régulier. Arriver en ville, ne plus être dans le bois, ne plus être proche de sa famille, tout ça est très difficile.

Résonance

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Pour les jeunes sur place, les informations recueillies sont très utiles quant à la poursuite de leurs études ainsi que leurs arrivées éventuelles sur le marché du travail. Valérie Moira Clary, étudiante en soins infirmiers au Cégep de Trois-Rivières, raconte qu'elle va souvent à la rencontre d'Autochtones qui proviennent de l'extérieur. Je leur dis que je suis là, en fait. J'en côtoie à l'école des Autochtones qui viennent de leurs communautés. On a un petit local aussi au cégep qui est pour les Autochtones. On se rassemble là.

Sa présence est rassurante pour les futurs étudiants.

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