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L’art autochtone au cœur d’une murale

Une murale sur une façade.

La murale d’Eruoma Awashish est située sur un des murs de l’organisme Tandem à Trois-Rivières.

Photo : Radio-Canada / Etienne Rivard

Eruoma Awashish est une artiste autochtone bien connue. Ses œuvres ont pu être vues dans plusieurs musées, notamment au Musée des beaux-arts de Montréal. Depuis quelques semaines, les Trifluviens ont la chance de contempler son travail, son œuvre la plus volumineuse en carrière, une murale peinte sur une des façades d’une bâtisse de la rue Laviolette.

C’est la première fois que je fais quelque chose de cette ampleur. Une murale sur un bâtiment, c’est une première pour moi.

Une citation de Eruoma Awashish

L’artiste originaire d’Opitciwan confie qu’elle est fière d’avoir reçu l’appel de la COOP Nitaskinan afin de montrer son art. Située tout juste à côté du CPE Premier Pas, sur une des façades de l’immeuble de l’organisme Tandem, l'œuvre qui a pris quelques jours à réaliser attire l'œil des passants.

J’avais envie de parler des autochtones qui vivent en milieu urbain. Même si on est loin de notre communauté, même si on est loin de notre territoire, on porte le territoire dans notre cœur.

Parmi tous les détails visibles sur la murale, plusieurs lui sont chers, dont le cœur, pièce centrale de son travail. Elle a d’ailleurs le même cœur tatoué sur l’avant bras. On peut le retrouver dans plusieurs de ses œuvres. Elle confie que l’arrivée de sa fille dans sa vie a changé sa manière de vivre, sa manière de voir les choses.

Un cœur peint sur une façade d'une bâtisse.

Le cœur, symbole important pour Eruoma Awashish

Photo : Radio-Canada / Etienne Rivard

Résonance

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Résonance

Quand j’ai donné naissance à ma fille, j’ai perdu mon père quelque mois avant. Pour moi, ce symbole-là est arrivé à un moment où je vivais une grande peine, mais en même temps, je vivais un grand bonheur d’accueillir ma fille qui allait naître. C’est devenu son symbole à elle. De plus en plus, il a pris de la place dans mon travail.

Une pensée pour Joyce

À l’occasion de la journée de commémoration à la mémoire de Joyce Echaquan, il est bon de rappeler que dans les dernières années, plusieurs gestes ont été posés par des membres des Premières Nations. Pour l’artiste, l’idée de faire sa part lui est tout bonnement venue lors du processus de création.

Un ruuban sur la murale.

Un ruban mauve est visible sur la murale.

Photo : Radio-Canada / Etienne Rivard

On a décidé en cours de projet de faire un petit ruban. On va en faire un de couleur violet pour commémorer, une pensée pour Joyce. Joyce va être dans les étoiles, dans la murale. À chaque fois que je peux, je parle d’elle pour lui rendre justice.

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