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Apprendre des mots en atikamekw pour favoriser l’inclusion

Une personne est au comptoir caisse d'une épicerie.

L'initiative d'Isaak Noël de La Tuque a un impact positif auprès de la clientèle autochtone.

Photo : Radio-Canada / Etienne Rivard

Parfois, des petits gestes peuvent avoir un impact considérable sur les autres. Dans la ville de La Tuque en Haute-Mauricie, une bonne partie des citoyens sont issus des différentes communautés atikamekw de la région et représentent environ 10 % de toute la population.

Isaak Noël, un adolescent allochtone à l’emploi du IGA de La Tuque, a appris quelques mots en atikamekw afin de pouvoir offrir un service dans la langue maternelle de plusieurs de ses clients autochtones qui, comme il le raconte, bien qu’ils soient surpris de son initiative, accueillent son geste de façon très favorable et en sont même touchés.

La plupart des clients sont surpris de voir un allochtone qui parle leur langue, mais ils repartent avec le sourire et ils sont bien contents.

Une citation de Isaak Noël

C’est un enjeu majeur pour les autochtones que la barrière de la langue. Bien souvent, ils ne possèdent que des connaissances de base en français, ce qui rend difficiles les échanges et la communication. Pouvoir retrouver une parcelle de leur héritage culturel dans des situations aussi banales que de faire leur épicerie est un geste d’ouverture dont l’impact est immense à leurs yeux.

Une personne sourit à la caméra.

Le reportage d'Etienne Rivard

Photo : Radio-Canada / Etienne Rivard

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Justement, ce geste a touché droit au cœur la directrice générale du Centre d’amitié autochtone de La Tuque, Laurianne Petiquay, qui a pu être témoin comme cliente de l’initiative du jeune employé.

Les langues autochtones sont importantes dans le patrimoine des premiers peuples du Québec et du Canada. Le fait qu’un jeune homme ait appris des expressions dans une langue autochtone, selon moi, c’est une avancée dans une société plus inclusive.

Une citation de Laurianne Petiquay, directrice générale du Centre d’amitié autochtone de La Tuque

Toujours selon Mme Petiquay, les quelques autres employés de commerce de la ville de La Tuque qui, de leur propre initiative, ont également emboîté le pas et appris quelques mots en atikamekw ne mesurent pas tout l’impact positif que représentent ces petits gestes qui favorisent la sécurisation culturelle pour les atikamekw et brisent la barrière de la langue.

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