Bientôt une renaissance du basketball professionnel dans les Maritimes?
Le basketball professionnel pourrait bientôt renaître dans les Maritimes, selon le dirigeant d'une ligue nord-américaine.
Photo : afp via getty images / AFP Contributor
Le président de la ligue nord-américaine The Basketball League a fait deux arrêts dans les Maritimes mercredi où il a parlé de son projet d’établir des équipes professionnelles dans la région.
David Magley s’est arrêté à Dieppe, au Nouveau-Brunswick, et à Charlottetown, à l'Île-du-Prince-Édouard.
David Magley, président du circuit The Basketball League, veut établir des équipes dans les Maritimes. Il en a parlé cette semaine en personne à Dieppe (ci-dessus) et à Charlottetown.
Photo : Radio-Canada
Cette ligue rassemble pour le moment 38 équipes masculines établies un peu partout aux États-Unis. M. Magley aimerait en compter quatre ou cinq dans les Maritimes. Il s’intéresse notamment aux marchés de Moncton, de Saint-Jean, de Bathurst et de Charlottetown.
Les équipes devraient être confirmées à la fin de juillet. L’horaire serait annoncé au mois d'octobre. La saison commencerait en mars 2025 et durerait trois mois.
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Optimisme malgré les ratés du passé
La dernière ligue professionnelle à œuvrer dans les Maritimes, la Ligue de basketball de la côte Est, n’a vécu que quelques mois. Elle n’arrivait pas à payer certains joueurs, notamment, et elle a dû cesser ses activités en mai 2023.
David Magley dit bien connaître les petits marchés comme ceux des Maritimes.
C'est seulement une question de trouver le bon produit qui s'établira ici. C’est notre septième saison. Nous ne sommes pas des débutants. Nous savons ce que nous faisons et nous serons capables d’appuyer et de faire fonctionner le projet
, avance-t-il.
Le Magic de Moncton jouait au Centre Avenir dans le cadre de la Ligue nationale de basketball, mais l'équipe a fermé ses portes en 2021.
Photo : Shane Magee/CBC
La Ligue nationale de basketball du Canada, créée en 2011, a aussi eu des équipes à Moncton, Saint-Jean, Summerside, Charlottetown, Halifax, Sydney et Saint-Jean à Terre-Neuve. La dernière équipe a cessé ses activités en 2020.
Les conseils d’un ancien joueur
James French, un ancien joueur du Motion de Moncton, de la Ligue de basketball de la côte Est, dit croire qu'il y a suffisamment d'amateurs de basketball dans la région pour faire marcher des équipes, mais qu'il faudrait s'y prendre autrement cette fois.
Il faut qu’il y ait assez d’argent. Il faut aussi une bonne mentalité. Ce n’est pas juste pour le profit, c’est pour la communauté, pour les enfants, pour les parents qui n’ont pas la chance de voir les matchs de la NBA
, explique M. French.
James French, ancien joueur du Motion de Moncton, de la défunte Ligue de basketball de la côte Est, est ensuite devenu un enseignant.
Photo : Radio-Canada
Je pense que s’ils ont la mentalité que c’est pour la communauté, l’argent va commencer à venir, les [commanditaires] vont commencer à venir. L’année passée, ça n’a pas bien été avec les [commanditaires]. Alors je pense que ça va peut-être prendre un peu plus d’efforts de la ligue, plus de rassurance pour que ça fonctionne
, ajoute l'ancien joueur.
The Basketball League reconnaît qu’elle n’est pas riche, mais elle souligne qu’elle n’est pas endettée. Les joueurs gagneront 2000 $ par mois. Ils auront aussi droit à des indemnités pour l’hébergement et les repas.
D’après un reportage de François Le Blanc
