Itinérance à Trois-Rivières : le parcours incertain de la halte-douceur à une tente

La fermeture de la halte-douceur au centre-ville de Trois-Rivières a forcé une vingtaine de personnes en situation d'itinérance à se trouver un autre endroit où dormir. Certains ont élu domicile dans les parcs, mais se faisant, ont reçu la visite de policiers leur demandant de partir.

Il y a quelques jours, Chantal dormait à la halte-douceur située sur la rue Royale. On avait une place où dormir, au chaud, dit-elle.

La halte-douceur gérée par l’organisme Point de rue, qui avait ouvert ses portes vers la mi-décembre, a récemment cessé ses activités, avec le retour du temps plus clément.

Aujourd'hui, Chantal se retrouve dans un parc à Trois-Rivières. Elle se dit relativement confortable dans sa tente.

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Celle-ci lui permet notamment d’y laisser des effets personnels, une possibilité qui n'est pas offerte à tous. Quand je suis pas là, je la barre, je mets un cadenas, raconte-t-elle. J'ai un ami qui s'est fait prendre toutes ses affaires.

La principale inquiétude de Chantal est de savoir si elle pourra rester au même endroit. Vendredi, elle a reçu la visite des policiers qui lui ont demandé de quitter le parc.

Ils sont venus une fois [les policiers], mais je ne suis pas partie, je suis restée là, affirme-t-elle. Je leur ai demandé : "trouve-moi un autre endroit et une façon de me déplacer et après ça, on verra".

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Chantal a placé sa tente dans un parc près du centre-ville, ce qui lui permet d'accéder aux différents services communautaires, en plus de pouvoir amasser des dons. 

L'organisme communautaire Escouade Itinérance indique avoir distribué une vingtaine de sacs de couchage en plus d'une dizaine de tentes à Trois-Rivières.

D'après le reportage d'Alexandre Painchaud