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Infirmières d’agence : Fredericton devrait éponger les 100 M$ dépensés par Vitalité

Une infirmière au chevet d'une patiente.

Une infirmière au chevet d'une patiente.

Photo : Envato

Radio-Canada

Le réseau de santé francophone a dépensé 97,8 millions de dollars pour avoir recours aux infirmières d’agences privées au Nouveau-Brunswick en 2023 et 2024. Le gouvernement devrait prendre en charge la facture.

Ce montant, dépensé sur une période de onze mois entre le 1er avril 2023 et le 29 février 2024, représente près de 13 % du budget de Vitalité.

La PDG de la régie de santé, France Desrosiers, explique que des discussions sont en cours entre le gouvernement et le conseil d’administration.

Mais aux dernières nouvelles, l’argent doit venir du ministère de la Santé, a expliqué la PDG lors de la présentation de son rapport trimestriel à Campbellton mardi.

Les 100 millions de dollars dépensés par Vitalité correspondent à 190 équivalents temps plein nécessaires au maintien des soins et des services aux patients, selon la régie.

Les infirmières d’agences privées sont des travailleuses de la santé qui viennent de l’extérieur de la province pour combler des pénuries de postes de manière ponctuelle et pour une courte période. Elles sont généralement payées davantage que leurs consœurs du secteur public.

Le recours de Vitalité à ces agences et à une agence en particulier – Canadian Health Labs (CHL) – a été très critiqué dans les derniers mois par les syndicats infirmiers et les partis d'opposition. Une enquête du Globe and Mail (Nouvelle fenêtre) a révélé que la régie francophone a signé un contrat avec CHL pour environ 300 $ de l’heure.

L’intégralité de ce montant-là ne va pas dans la poche des infirmières. Une majeure partie est destinée aux agences elles-mêmes qui servent d’intermédiaires entre les établissements et les infirmières.

Vitalité est l'un des réseaux de santé qui paient le plus cher au pays pour avoir recours à ce service.

Ce recours fait l'objet d'un audit du vérificateur général de la province qui a lancé son enquête en mars.

Vitalité souligne les recrutements en hausse

Le réseau de santé s’est justifié à plusieurs reprises d’avoir recours à ces agences privées. La première fois que Vitalité a fait appel à elles en 2022, la régie faisait face à une pénurie criante de personnel qui allait mener à des fermetures de services, selon Vitalité.

Nous étions au pied du mur et seul un nombre très limité d’agences étaient en mesure de fournir les ressources francophones ou bilingues nécessaires, en temps opportun, pour maintenir notre offre de services, expliquait France Desrosiers, fin février en justifiant le recours à Canadian Health Labs.

France Desrosiers assise dans un bureau, à côté d'une plante.

La Dre France Desrosiers, présidente-directrice générale du Réseau de santé Vitalité.

Photo : Radio-Canada

À cette période, la PDG disait vouloir éliminer le recours aux infirmières d’agence d’ici février 2026.

En février, 300 postes étaient à combler au sein des établissements de Vitalité. Dans son rapport trimestriel publié mardi, la régie souligne que les initiatives de recrutement ont contribué à l’embauche de 454 personnes entre avril et décembre 2023 et à l’augmentation de recrues attendues en 2024.

Avec des informations de Serge Bouchard

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