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Gaza : face-à-face tendu entre la police et des centaines d’étudiants du Texas

Des policiers antiémeutes devant un groupe d'étudiants pendant une manifestation.

L'université du Texas à Austin a été le théâtre, mercredi, d'un face-à-face tendu entre des centaines d'étudiants propalestiniens et la police.

Photo : Reuters / Jay Janner/USA Today Network

Agence France-Presse

L'université du Texas à Austin a été le théâtre, mercredi, d'un face-à-face tendu entre des centaines d'étudiants propalestiniens et la police, dernier épisode de la colère estudiantine américaine contre la guerre à Gaza.

Les tensions restent fortes dans certaines universités américaines -- notamment sur la côte est des États-Unis et à New York -- après que des policiers eurent interpellé plusieurs étudiants opposés au conflit qui ravage le territoire palestinien. Ces étudiants dénonçaient le soutien militaire et diplomatique des États-Unis à Israël et le sort réservé aux Palestiniens.

À l'université du Texas à Austin, une ville progressiste d’un État conservateur du sud des États-Unis, des centaines d'étudiants en tenue estivale se sont rassemblés dans une ambiance bon enfant sur le campus, à l'appel du comité de solidarité avec la Palestine.

Certains brandissaient des drapeaux palestiniens et portaient le keffieh, d'autres, encadrés par des policiers, étaient enveloppés dans des drapeaux d'Israël.

Des agents procèdent à une arrestation pendant la manifestation, sous le regard d'un policier à cheval.

Des policiers procèdent à une arrestation pendant la manifestation sur le campus de l'université du Texas.

Photo : Reuters / Jay Janner/USA Today Network

Proche-Orient, l’éternel conflit

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Un panache de fumée s'élève à la suite d'une frappe aérienne israélienne, dans la ville de Gaza, le samedi 7 octobre 2023.

À l'autre bout du pays, à l'université de Californie du Sud, à Los Angeles, une centaine d'étudiants ont appelé à une occupation du campus et ont installé des tentes tôt dans la matinée.

Ce nouveau mouvement contre le conflit à Gaza est parti la semaine dernière de l'université Columbia de New York, où la présidence et des étudiants sont tombés d'accord mercredi matin pour négocier encore deux jours -- soit jusqu'à vendredi matin -- avant une éventuelle évacuation totale d'un campement monté sur le campus.

La présidence de Columbia a salué des progrès importants dans les discussions pour évacuer ce campement installé depuis quelques jours sur une pelouse de cet établissement historique du nord de Manhattan.

Dans l'attente, des manifestants étudiants se sont engagés à démanteler et à retirer un nombre important de tentes et vont s'assurer que celles et ceux qui ne sont pas inscrits à Columbia partent.

Mais si le campement a retrouvé mercredi une ambiance plus apaisée, les tensions de fond -- à Columbia et dans d'autres universités américaines -- n'ont pas vraiment disparu.

Des policiers au centre d'une manifestation sur un campus universitaire.

Les tensions étaient également très vives sur le campus de l'université de la Californie du Sud, à Los Angeles.

Photo : Reuters / Zaydee Sanchez

En tant que Palestinien, est-ce ma responsabilité d'être là et de montrer ma solidarité avec la population de Gaza? Absolument! a répondu Yazen, un étudiant américain de 23 ans d'origine palestinienne interrogé par l'AFP à Columbia.

Mardi soir, des centaines de manifestants s'étaient rassemblés à Brooklyn, le plus grand arrondissement de la mégapole, à l'appel de Jewish Voice for Peace, un groupe d'Américains juifs de gauche propalestinien, à l'occasion du séder, le rituel de la Pâque juive.

Dans une ambiance tendue, nombre d'entre eux ont été interpellés, a constaté un reporter de l'AFP.

Je suis là parce que je dois être là. Je ne peux pas observer le séder et ne pas parler de Gaza. Nous sommes [les Américains] les instigateurs d'une telle violence, d'une telle haine, c'est terrible.

Une citation de Rebecca Lurie

Dans la nuit de lundi à mardi, 120 personnes avaient été brièvement interpellées devant des locaux de l'université de New York (NYU). Là aussi, les protestataires réclamaient la fin de la guerre qui ravage Gaza et le boycottage par leur établissement de toute activité en lien avec Israël.

Des étudiants manifestent sur un campus universitaire.

Des étudiants ont aussi manifesté sur le campus de l'université Yale, dans le Connecticut.

Photo : Reuters / Melanie Stengel

À l'université Yale, dans le Connecticut (nord-est), une cinquantaine de manifestants avaient aussi été interpellés.

Chaque fois, la police est intervenue à la demande des présidences d'universités.

De nombreux établissements d'enseignement supérieur aux États-Unis sont secoués depuis près de sept mois par la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien.

Parmi ces universités, il y a la très prestigieuse Harvard, la plus ancienne des États-Unis. Un campement ressemblant à celui de Columbia était en cours de montage sur le campus, à Boston.

Accusées, notamment par la droite et des élus du Parti républicain, de ne pas en faire assez contre l'antisémitisme, deux présidentes d'universités, dont celle de Harvard, ont dû démissionner l’hiver dernier.

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