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Ottawa sanctionne le ministre de la Défense iranien

Mélanie Joly.

La ministre des Affaires étrangères du Canada Mélanie Joly. (Photo d'archives)

Photo : La Presse canadienne / Spencer Colby

La Presse canadienne

Le Canada cible le ministre iranien de la Défense dans le cadre d'une nouvelle série de sanctions imposées après les représailles de l'Iran contre Israël qui ont eu lieu plus tôt ce mois-ci.

Les sanctions touchent plus précisément deux institutions et deux chefs militaires et surviennent une semaine après que la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly a déclaré que le Canada ciblerait davantage d'Iraniens.

Le ministre iranien de la Défense, Mohammad-Reza Ashtiani, et l'organe militaire le plus haut placé du pays figuraient tous deux sur la liste des sanctions nouvellement imposées, en coordination avec des pays comme les États-Unis et le Royaume-Uni.

Ces sanctions font suite au barrage de missiles et de drones lancé le 13 avril par l'Iran sur Israël lors de sa première attaque directe contre le pays. Cette attaque faisait suite à une frappe aérienne contre l'ambassade d'Iran en Syrie, largement attribuée à Israël.

Les sanctions interdisent aux personnes et aux entités répertoriées d'entrer au Canada ou d'avoir des relations économiques avec les Canadiens.

Proche-Orient, l’éternel conflit

Consulter le dossier complet

Un panache de fumée s'élève à la suite d'une frappe aérienne israélienne, dans la ville de Gaza, le samedi 7 octobre 2023.

Que ce soit directement ou par des intermédiaires, le comportement de l'Iran est profondément préoccupant et risque d'aggraver davantage les tensions et la violence dans la région, a souligné Mme Joly dans un communiqué de presse.

Les Gardiens de la révolution

Le bureau de Mme Joly note que l'attaque contre Israël a été perpétrée par une branche de l'armée iranienne appelée le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI).

Les conservateurs ont poussé à plusieurs reprises Ottawa à inscrire le groupe sur la liste des organisations terroristes.

Une branche du CGRI figure déjà sur cette liste, et le gouvernement a déclaré récemment qu'il étudiait la possibilité d'inclure l'ensemble de l'organisation.

Il soutient depuis longtemps qu'une telle décision affecterait un grand nombre de personnes qui peuvent être recrutées de force dans l'organisation, y compris dans des rôles non combattants.

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