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Un autre début hâtif de la pêche au homard dans une zone de l’Î.-P.-É.

Un bateau de pêche chargé de casiers.

La pêche du printemps de la zone 26A était censée débuter le 26 avril, mais à cause des conditions météorologiques, elle a été reportée au samedi 27 avril. (Photo d'archives)

Photo : CBC / Brian McInnis

La pêche au homard du printemps commence samedi dans la zone 26A, sur la côte sud-est de l’Île-du-Prince-Édouard. Toutefois, le début hâtif de cette saison ramène encore des incertitudes quant à la quantité de prises potentielles dans cette zone.

Au total, 365 bateaux participent à la pêche au homard dans la zone 26A, qui comprend les ports allant de Victoria-by-the-Sea à Souris.

Harold White pose pour une photo sur un quai.

Harold White est coprésident du Conseil consultatif de la pêche au homard de la région de Murray Harbour.

Photo : Radio-Canada / Rob LeClair

Coprésident du Conseil consultatif du homard de la région de Murray Harbour, Harold White se prépare à un début hâtif de la saison pour la deuxième année de suite.

Nous avons en quelque sorte décidé en tant que groupe d'éliminer la pêche en juillet, période de reproduction des homards.

Une citation de Harold White, coprésident du Conseil consultatif du homard de la région

L'année dernière, à la demande des pêcheurs, Pêches et Océans avait décidé de devancer le début de la saison afin de donner plus de temps à la reproduction des homards durant l’été.

Traditionnellement, la pêche au homard dans cette zone débute le 30 avril.

Des casiers à homards sont empilés sur un quai.

Au total, 365 bateaux participent à la pêche au homard du printemps dans la zone 26A, qui comprend les ports de Victoria-by-the-Sea jusqu’à Souris.

Photo : Radio-Canada / Nancy Russell

Néanmoins, les températures inhabituellement froides l’an dernier auraient diminué la quantité de prises, selon Harold White.

Les [exploitants des] bateaux extérieurs, ces bateaux qui pêchent habituellement à 10 milles au large, ont trouvé que c’était une bonne saison, mais les [exploitants des] bateaux à l'intérieur de ce périmètre ont trouvé que l'eau était un peu trop froide pour eux et ils disent qu’ils ont eu moins de prises, précise-t-il.

Un vote pour un retour à la normale

Charlie McGeoghegan, président du Bureau de commercialisation des pêcheurs de homard de l'île, a fait le même constat.

L'année dernière, la saison a été un peu plus ralentie que dans les quatre ou cinq années précédentes, c'est certain, parce que l'eau était très froide.

Une citation de Charlie McGeoghegan, président du Bureau de commercialisation des pêcheurs de homard de l'île

Il explique que cette baisse des captures a conduit les pêcheurs de l’île à voter cette année pour un retour à la date du 30 avril.

Charlie McGeoghegan pose pour une photo à côté de casiers à homards.

Charlie McGeoghegan, président du Bureau de commercialisation des pêcheurs de homard de l'île. Il est aussi pêcheur dans la région de Pinette.

Photo : Radio-Canada / Rob LeClair

Néanmoins, le vote des pêcheurs de la Nouvelle-Écosse pour le maintien du début hâtif aurait contribué à la décision de Pêches et Océans de répéter l’expérience en 2024.

Ils voulaient voir comment ça fonctionnerait si nous essayions une année de plus, dit-il en expliquant que le ministère fédéral souhaite récolter plus de données sur l’état de la ressource dans cette zone.

Charlie McGeoghegan s’attend quand même à ce que les eaux soient moins froides cette année et que les prises soient abondantes.

La température à la surface de l’eau au quai est plus chaude cette année qu'elle ne l'était l'année dernière. En règle générale, cela signifie que la température du fond est également un peu plus élevée, précise-t-il.

Un prix à deux chiffres

Le président du Bureau de commercialisation des pêcheurs de homard de l'île s’attend aussi à une hausse du prix au homard cette saison-ci.

Comme nous l'avons vu il y a quelques semaines, le prix était déjà très élevé en Nouvelle-Écosse, le plus élevé jamais enregistré, ajoute Charlie McGeoghegan en précisant que la livre de homard était déjà vendue 21 $ dans la province néo-écossaise durant l'hiver.

Cette situation s'explique en partie par le fait que les prises dans le Maine ont diminué en moyenne de 40 millions de livres au cours des cinq dernières années, tandis que les prises dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse ont également baissé, explique-t-il.

Charlie McGeoghegan souhaite aussi que le prix du homard dépasse les 10 $ la livre cette année dans la province insulaire.

Il faut que ce soit un nombre à deux chiffres, dit-il en rappelant l'augmentation des coûts liés aux permis de pêche et au fonctionnement des bateaux.

Avec des informations de Nancy Russell, de CBC

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