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Réseau pluvial contaminé à La Tuque

De l'eau coule dans un puisard.

Photo d'archives

Photo : Radio-Canada / Julien Gagnon

Des citoyens ont dû être évacués jeudi, à La Tuque, en raison d’émanations provenant du réseau pluvial.

Des résident qui ont remarqué de fortes odeurs d'huile et d'essence sur la rue Maisonneuve ont alerté les autorités. Les pompiers ont d’abord vérifié s’il y avait une fuite, puis les employés des travaux publics ont investigué, pour finalement découvrir que les émanations provenaient de résidus domestiques dangereux.

Ce sont probablement des huiles usées et du vieux gaz qui ont été mis dans le réseau pluvial, explique la responsable des communications de la Ville, Hélène Langlais.

Dans l’une des résidences évacuées, l’odeur était si forte qu’une personne vulnérable a dû être prise en charge par la Croix-Rouge et sa famille a été hébergée pendant une nuit, fait savoir Mme Langlais, qui profite de la situation pour sensibiliser la population.

Les mauvais comportements

La situation n'est pas nouvelle. Les mauvais comportements dans la gestion des matières résiduelles coûtent des dizaines de milliers de dollars à toutes les municipalités au Québec, souligne Mme Langlais, qui précise que dans ces cas, tout doit être pompé et traité, à grands frais.

Cela dit, elle note que ces dépenses reposent sur les mauvais comportements d’une très petite portion de la population qui ne respectent pas les règles.

Le processus est pourtant tout simple et se fait en dix minutes, ajoute-t-elle. On a juste à se rendre à l'écocentre. On apporte nos vieilles huiles, notre vieille essence, on met ça dans le conteneur et tout est réglé.

Pour le moment, la Ville n’a pas identifié la ou les personnes qui ont déversé les matières dans le réseau cette semaine, mais des gestes comme ça, on en a de toutes sortes, dit-elle.

Hélène Langlais raconte que les employés de la Ville ont déjà découvert des sacs d'excréments de chiens dans le réseau pluvial. On a eu un individu qui cassait son béton dans son garage et qui mettait directement les résidus de béton dans le fluvial, donne-t-elle encore en exemple.

Même des résidus de construction sont trouvés en forêt, parfois.

On a déjà eu une salle de bain complète jetée dans le bois, près des pistes de ski de fond…

Une citation de Hélène Langlais, responsable des communications de la Ville de La Tuque

Le seul recours serait de prendre les gens sur le fait, ce qui est plutôt difficile, fait-elle remarquer. Le meilleur moyen qu’on a, c'est de faire de la sensibilisation.

Selon une entrevue de l'émission Toujours le matin

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