L’opposition demande de suspendre le démantèlement des sentiers La Marmota
Un groupe d'amateur de vélo de montagne a aménagé le site La Marmota, à Cap-Rouge, sur une quinzaine d'années.
Photo : Radio-Canada / Philippe L'heureux
Alors que la Ville de Québec s’apprête à démanteler les sentiers de vélo de montagne La Marmota, le chef de l’opposition demande au maire un délai pour trouver « une solution mitoyenne pour protéger l’environnement et favoriser l’accès aux citoyens à cet espace naturel ».
Dans une lettre envoyée mercredi au maire de Québec, Claude Villeneuve demande de suspendre le processus de démantèlement
pour prendre le temps d’étudier des solutions alternatives [et] les faits nouveaux évoqués par des citoyens lors de la dernière séance du conseil
.
Les utilisateurs des sentiers de La Marmota étaient d’ailleurs nombreux au conseil municipal de mardi. Ils ont monopolisé la période de questions pour tenter de convaincre les élus de conserver les aménagements du site en s’engageant, bénévolement, à les rendre plus sécuritaires et plus accessibles.
Une pétition de 14 500 noms a aussi été déposée au nom du groupe pour que soit maintenues les activités de vélo de montagne sur ce site de l’arrondissement Cap-Rouge.
Fin de non-recevoir
L’administration Marchand, en réponse aux nombreuses questions, a répété son désir de trouver un autre site pour la pratique du vélo de montagne. Le maire s’est engagé à collaborer avec le groupe de citoyens, tout en répétant que la Ville ne pouvait pas se soustraire à son engagement de conserver le site de La Marmota à son état naturel.
Bien que le ministère de l’Environnement n’ait jamais demandé le démantèlement du site, l’administration Marchand maintient que les activités de vélo de montagne sont incompatibles avec le zonage en vigueur et la protection du milieu humide situé sur le site.
Encore mercredi, le cabinet de la mairie a indiqué que la décision de démanteler les structures de vélo de montagne était sans appel. Les travaux sont prévus la semaine prochaine.
Le cabinet dénonce au passage une manœuvre politique de dernière minute de la part du chef de l'opposition
qui, tout en se rangeant derrière les utilisateurs de La Marmota, a aussi voté contre les investissements de 1,2 million de dollars en vélo de montagne proposés par l'administration Marchand.
