L'Alberta flirte avec le plein emploi
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La performance économique exceptionnelle de l'Alberta a grandement contribué à entraîner le taux de chômage canadien vers le bas. Ce dernier, en baisse de 0,2 point, s'établit à 6,4 % en février.
Encore une fois, les plus récentes données de Statistique Canada à propos de l'emploi permettent de constater la persistance d'un clivage entre l'est et l'ouest du pays.
Alors que l'Alberta, le Manitoba et la Colombie-Britannique affichent des taux de chômage entre 3,1 % et 4,8 %, les Maritimes et le Québec ferment la marche avec des taux s'établissant entre 8,2 % et 15,1 %.
Selon Statistique Canada, l'effervescence économique de l'Alberta, qui a atteint avec un taux de chômage de 3,1 % un niveau sans précédent depuis plus de 30 ans, a grandement contribué à faire descendre le taux de chômage national.
Les salaires en Alberta ont d'ailleurs poursuivi leur montée, principalement en raison de la rareté de la main-d'oeuvre.
Outre l'Alberta, les meilleures performances en matière d'emploi au pays se sont produites en Colombie-Britannique et au Manitoba, avec des taux de chômage de 4,8 % et de 4,4 % respectivement.
La pire performance canadienne a été enregistrée à Terre-Neuve, avec un taux de 15,1 %, tout de même en baisse par rapport aux 16,5 % notés le mois précédent.
Le taux de chômage québécois s'est pour sa part établi à 8,2 %, en baisse de 0,2 %.
Au chapitre des grandes villes canadiennes, Montréal ferme la marche avec un taux de 9,6 %, à l'opposé de Calgary, Edmonton et Victoria, égales avec un très faible taux de 4 %.