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Les récits de l’info
Avec Émilie Dubreuil
S1 EP1 - Désespoir western : Au Wyoming, des fantômes dans le rétroviseur
En novembre 2022, Émilie Dubreuil atterrit à Denver, au Colorado. Sa destination : Cheyenne, capitale du Wyoming. Là-bas, elle rencontre un restaurateur, un barbier et de jeunes universitaires qui lui racontent tour à tour le suicide d'un ami, d'une sœur, d'un oncle, d'une cousine. Si le contrôle des armes à feu était resserré, l'épidémie pourrait-elle être endiguée? | Vous avez besoin d'aide? Idées suicidaires : au Québec, 1 866 APPELLE (277-3553), et au Canada 1 833 456-4566.S1 EP2 - Désespoir western : Ne laisse pas le son de tes roues te rendre fou
Émilie a rendez-vous avec Rihanna dans un café. À 37 ans, cette dernière a tenté de s'enlever la vie à trois reprises. La survivante explique pourquoi elle n'est pas contre les armes à feu, et montre plutôt du doigt l'isolement et la difficulté de communiquer comme catalyseurs de suicides. Émilie découvre également des résultats d'études qui mènent vers une tout autre piste. | Vous avez besoin d'aide? Idées suicidaires : au Québec, 1 866 APPELLE (277-3553), et au Canada 1 833 456-4566.S1 EP3 - Désespoir western : Les millionnaires sont des cowboys comme les autres
Après huit heures de route, Émilie arrive à Jackson Hole, située dans le comté de Teton, au nord du Wyoming. Ici, fini les bourgades pauvres peuplées de maisons mobiles et les voitures abandonnées : les ultra-riches sont les bienvenus. La journaliste découvre un étrange phénomène : le tourisme suicidaire. Les dernières statistiques sur le nombre de suicides sont encourageantes, mais cette tendance se maintiendra-t-elle? | Vous avez besoin d'aide? Idées suicidaires : au Québec, 1 866 APPELLE (277-3553), et au Canada 1 833 456-4566.S2 EP1 - Confidences au Western Union : Les petites valises et les sourires
Émilie Dubreuil est assise sur une chaise pliante devant un Western Union à Montréal. Dans ce salon improvisé, elle observe des gens venus d'un peu partout dans le monde, qui envoient de l'argent à leurs proches, souvent prisonniers et prisonnières de conflits. Parmi ceux-ci, Fernando, père de quatre enfants qui a quitté seul le Venezuela, ainsi que Calo. Jeunes, les deux trentenaires ont vécu les belles années sous Hugo Chavez, avant de voir leur pays sombrer dans une crise économique. Souriants malgré tout, ils témoignent de leur parcours du combattant.S2 EP2 - Confidences au Western Union : À l’intersection de Jean-Talon et des dictatures
Jeannette, 74 ans, se laisse tomber sur la chaise à côté d'Émilie. Ce matin-là, la Congolaise attend des fonds de sa fille, qui vit au Texas. Sans cet argent, elle n'y arrivera pas. Celle qui a vécu sous trois dictatures explique pourquoi elle a dû fuir son pays natal il y a 12 ans avec son mari. Plus tard, Liliana, 76 ans, raconte à Émilie avoir envoyé de l'argent à un membre de sa famille à Cuba, elle qui a dû quitter l'île, prise à partie par le régime autoritaire.S2 EP3 - Confidences au Western Union : Pour l’amour de sa fille
Il n'a jamais rencontré sa fille. Pourtant, depuis 50 ans, cet homme, qui préfère taire son nom, lui envoie de l'argent en Haïti. Pressé, il cherche à éviter Émilie. Mais devant la journaliste assise et attentive, sa langue se délie, et il lui confie son secret. Il en va de même pour Mme Stelluti, 76 ans, venue chercher la pension de son défunt mari que lui verse l'Italie. Celle qui a quitté sa mère patrie il y a plus de 60 ans révèle les conditions dans lesquelles elle a été élevée.S2 EP4 - Confidences au Western Union : L’hiver, un moindre mal
Gioconda sort rapidement du Western Union. Devant Émilie, elle hésite, l'air méfiant : elle vient d'un pays où la liberté d'expression n'est que mirage. Gioconda cède et lui parle de son pays, le Nicaragua. Alors qu'Émilie s'apprête à partir, un homme d'origine congolaise s'assoit à ses côtés. Arrivé au Québec dans les années 1990 à l'âge de 41 ans, Pascal témoigne de la discrimination qu'il a subie au Congo en raison de ses origines et du stress qui le rongeait lorsqu'il a immigré.S2 EP5 - Confidences au Western Union : « C’est une très belle femme »
Carlo est tombé amoureux il y a trois ans, pendant ses vacances en République dominicaine. Il envoie régulièrement de l'argent à sa dulcinée, car derrière les plages paradisiaques se cachent des inégalités prononcées. D'une démarche assurée, Badiona sort du Western Union. Il est de la vague des Haïtiennes et Haïtiens intellectuels et professionnels qui ont fui le régime de Duvalier en 1970. Il raconte son parcours au Québec, lui qui s'est présenté deux fois sous la bannière du Parti québécois, et explique pourquoi tant de calamités s'abattent sur sa terre natale.