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L'école en 10 questions

L'école en 10 questions

  • L’école en 10 questions – bande-annonce

    Le philosophe Normand Baillargeon et les personnes qu'il a invitées tentent de répondre à 10 questions de fond en éducation en se basant sur la pensée de 10 philosophes importants dans le domaine. Les questions abordées, plus actuelles que jamais, s'adressent autant au corps professoral qu'aux parents.
  • Le savoir rend-il plus libre?

    Plus de 2300 ans après sa mort, Platon influence encore les philosophes, éducateurs, éducatrices et pédagogues. Le philosophe grec accordait une grande valeur à l'éducation, car elle permettait, selon lui, de penser et de choisir par soi-même. Il estimait que la connaissance s'acquiert par la raison, en particulier par les mathématiques, discipline reine à ses yeux. Au contraire, il se méfiait de la littérature, qu'il accusait d'accorder trop de place à l'opinion, au détriment du « savoir véritable ». Qu'est-ce que l'école d'aujourd'hui a retenu de cette vision de l'éducation?
  • L’école dénature-t-elle les enfants?

    Le philosophe Jean-Jacques Rousseau a révolutionné le domaine de l'éducation en plaçant les besoins de l'enfant au cœur de l'école plutôt que le savoir. Selon lui, l'être humain naît bon et la société le corrompt. Le rôle du corps professoral est donc de préserver la nature non corrompue de l'enfant en étant le moins directif possible et en laissant celui-ci accéder aux savoirs par la découverte. Mais cette vision de l'éducation, qui est à la base des toutes les pédagogies nouvelles, comporte-t-elle des failles?
  • L’école doit-elle avant tout former des citoyens et des citoyennes?

    Entre sa naissance en 1859 et sa mort en 1952, l'Américain John Dewey assiste à la montée en puissance des industries, ce qui lui fait entrevoir la menace qu'elles pourraient exercer sur la démocratie. Pour la protéger, il crée un programme éducatif centré sur la résolution de problèmes en groupe pour former les futurs citoyens et citoyennes. Notre système scolaire a-t-il été influencé par les idées de John Dewey? Y a-t-il des résistances quant à cette approche?
  • L’école est-elle idéologique?

    Imaginez qu'on ait à créer la toute première école d'un pays à partir de zéro. La première tâche consisterait à en définir le curriculum, c'est-à-dire la liste des cours proposés. Mais sur quels critères doit-on baser ses choix? Et surtout, y a-t-il une idéologie cachée derrière ces choix? Le philosophe britannique Paul Hirst a longuement réfléchi à ces questions. Aujourd'hui, dans quelle mesure nos programmes scolaires sont-ils teintés d'idéologie?
  • Éduquer ou endoctriner?

    L'endoctrinement est une forme de manipulation mentale qui est particulièrement pernicieuse quand elle s'exerce dans une salle de classe. Mais comment faire pour s'en prémunir? Existe-t-il des formes subtiles d'endoctrinement dans le système éducatif québécois? Est-ce que les enseignantes et les enseignants peuvent endoctriner les élèves à leur insu? Le philosophe britannique Robin Barrow donne des clés pour répondre à ces questions.
  • Doit-on éliminer les notes?

    L'évaluation est une tâche à la fois délicate et ardue pour le corps enseignant. Par exemple, pour un élève, une moyenne de 79,5 % plutôt que de 80 % peut briser un rêve. Devrait-on éliminer les notes? Pas complètement, selon le philosophe britannique Antony Flew, pour qui l'évaluation permet de mesurer si l'enseignement a porté ses fruits. Y a-t-il d'autres façons valables d'évaluer?
  • À qui revient l’autorité d’éduquer?

    Il apparaît évident aujourd'hui que l'éducation doit être prise en charge par l'État. Cette façon de faire n'est toutefois apparue au Québec que dans les années 60. En France, c'est le marquis de Condorcet, au 18e siècle, qui a le premier défendu le concept d'instruction publique. Ici comme ailleurs, certains parents défendent leur droit d'éduquer eux-mêmes leurs enfants à la maison. Comment l'État peut-il bien encadrer cette pratique? Les écoles privées subventionnées ont-elles leur place dans un système éducatif public?
  • À qui revient l’autorité dans la classe?

    Le corps enseignant doit-il faire preuve d'autorité en classe? Si oui, comment peut-elle s'exercer pour être acceptable et légitime sans causer de tort aux élèves? Pour le philosophe allemand Emmanuel Kant, la personne qui enseigne est en autorité par le savoir qu'elle incarne. Aujourd'hui, est-ce que les enseignantes et enseignants québécois sont les patronnes et patrons dans la classe?
  • Quelle est la meilleure méthode pour enseigner?

    Existe-t-il une méthode pédagogique meilleure que les autres pour aider les élèves à apprendre? Si oui, laquelle? L'Américain Siegfried Engelmann a développé une méthode appelée « instruction directe » qui s'est avérée supérieure aux autres lors d'une étude menée pendant 10 ans sur 200 000 élèves, aux États-Unis. Pourtant, cette méthode n'a jamais été adoptée dans les écoles du Québec. Pourquoi?
  • À quoi devrait servir l’école?

    À l'heure où l'on parle de crise dans notre système d'éducation et où de profonds changements sont réclamés, il semble essentiel de revenir à une question de base : à quoi devrait servir l'école? Le sociologue Guy Rocher s'est posé cette question et bien d'autres lors de la Commission royale d'enquête sur l'enseignement dans la province de Québec, mieux connue sous le nom de commission Parent, qui a révolutionné le système d'éducation québécois dans les années 60. L'heure est-elle venue de mettre sur pied une commission Parent 2.0?