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Début du contenu

Le balado Histoires d'Enquête.

Histoires d'Enquête

1 à 25 sur 31 épisodes

  • S1 EP1 - L’affaire Jolivet : le quadruple meurtre

    Le 10 novembre 1992, des policiers découvrent quatre cadavres dans un luxueux immeuble à condos de Brossard. Les victimes sont deux hommes impliqués dans le trafic de stupéfiants et deux jeunes femmes sans antécédents judiciaires. Le 14 novembre, la police arrête deux suspects, Daniel Jolivet et Paul-André Saint-Pierre. Ce dernier plaide coupable et incrimine Jolivet en échange d'une peine réduite. Daniel Jolivet va toujours clamer son innocence.
  • S1 EP2 - L’affaire Jolivet : le procès

    En 1994, Daniel Jolivet est condamné à la prison à vie, sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans. Le témoin principal lors du procès est Claude Riendeau, un criminel de carrière. Ce délateur soutient avoir reçu les confessions de Jolivet le lendemain du quadruple meurtre. « Il y a toujours quelque chose d'un peu risqué à faire témoigner un délateur », explique la journaliste Isabelle Richer. Non seulement les délateurs se font payer, mais ils obtiennent aussi des avantages sur le sort que la justice leur réserve.
  • S1 EP3 - L’affaire Jolivet : la preuve cachée

    La cause de Daniel Jolivet a été entendue en Cour supérieure, en Cour d'appel et finalement en Cour suprême, qui a maintenu son verdict de culpabilité. « Neuf fois sur dix, c'est là que les bandits craquent », note la journaliste Isabelle Richer. Plutôt que de se laisser abattre, Daniel Jolivet se met à multiplier les demandes d'accès à l'information depuis le fond de sa cellule. Avec l'aide de son avocate, Lida Sara Nouraie, il réussit à obtenir de nouveaux éléments de preuve.
  • S1 EP4 - L’affaire Jolivet : la vision tunnel

    Les documents obtenus par Daniel Jolivet tendent à démontrer qu'il ne pouvait pas se trouver sur les lieux du crime dans la nuit du quadruple meurtre. Il ne pouvait pas non plus se trouver dans un restaurant avec Claude Riendeau le lendemain des faits, puisqu'il aurait plutôt été en déplacement dans son véhicule. Pourquoi les policiers ont-ils négligé ces éléments cruciaux de l'enquête? « C'est ce que les avocats appellent la vision tunnel, explique la journaliste Isabelle Richer. C'est le suspect idéal, les policiers vont s'accrocher à lui et vont tout interpréter [...] de façon à ce que ça colle à leur théorie. »
  • S1 EP5 - L’affaire Jolivet : et si c’était moi?

    Daniel Jolivet purge sa peine depuis plus de 25 ans. Il pourrait obtenir une libération conditionnelle s'il admettait son crime, mais il continue de plaider l'innocence. Si Isabelle Richer ne peut pas déterminer la culpabilité de Daniel Jolivet, elle critique sévèrement la façon dont sa cause a été traitée. « C'est tout le sérieux du système judiciaire qui est remis en question [dans ce dossier], et c'est là où ça doit heurter nos valeurs profondes. »
  • S2 EP1 - Chemin de croix : les enfants fantômes

    Au début des années 70, neuf enfants d'une toute petite communauté de la Basse-Côte-Nord, Pakuashipi, ont disparu. « Dans une communauté d'alors 80 personnes, [c'était] une véritable saignée », souligne la journaliste Anne Panasuk. Contactée par des membres de la famille de ces enfants disparus, elle se lance dans une quête pour savoir ce qui leur est arrivé.
  • S2 EP2 - Chemin de croix : l’hôpital de Blanc-Sablon

    Les enfants disparus de Pakuashipi ont tous été envoyés à l'hôpital de Blanc-Sablon, à la frontière entre le Québec et Terre-Neuve-et-Labrador. Anne Panasuk apprend qu'il reste des traces de leur passage dans les archives de l'établissement. La journaliste se rend sur place en compagnie de femmes innues proches des enfants disparus.
  • S2 EP3 - Chemin de croix : onde de choc

    Après la diffusion de son reportage sur les enfants disparus de Pakuashipi, Anne Panasuk est contactée par des Attikameks qui rapportent des histoires similaires vécues dans leur communauté. La journaliste se rend à Manawan, à 250 km au nord de Montréal, où elle constate que le même scénario d'horreur s'est produit.
  • S2 EP4 - Chemin de croix : le rassemblement des familles

    Tous les témoignages que reçoit Anne Panasuk décrivent le même scénario : des enfants autochtones sont envoyés à l'hôpital et ne reviennent jamais. Certains y sont morts, sans que leurs parents aient été avisés, tandis que d'autres ont été placés en adoption. Les Innus de Pakuashipi, qui ont mis au jour cette affaire, demandent une enquête publique.
  • S2 EP5 - Chemin de croix : les résistants de Pakuashipi

    Au début des années 60, le gouvernement canadien a forcé les Innus de Pakuashipi à quitter leur territoire. Deux ans après cette déportation, ils sont revenus sur leurs terres ancestrales, défiant l'autorité d'Ottawa. Les Innus n'obtenant plus d'aide du fédéral, Anne Panasuk croit que les enfants disparus sont morts faute d'avoir reçu des soins appropriés.
  • S2 EP6 - Chemin de croix : le monstre de la Côte-Nord

    L'oblat Alexis Joveneau, surnommé autrefois le « pape de la Côte-Nord », est désormais connu sous le nom de « monstre de la Côte-Nord ». Ses crimes sordides ont été dévoilés lors des audiences de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. La journaliste Anne Panasuk recueille les témoignages de nombreuses victimes de Joveneau.
  • S2 EP7 - Chemin de croix : la cartographie du mal

    « Chaque communauté semble avoir eu son missionnaire abuseur », constate la journaliste Anne Panasuk. Alexis Joveneau sur la Côte-Nord, Raynald Couture en Mauricie ou encore Edmond Brouillard en Abitibi; tous ces bourreaux ont en commun d'être des oblats puissants, craints et protégés par leur congrégation.
  • S2 EP8 - Chemin de croix : les flammes noires

    Anne Panasuk a recueilli les témoignages incriminants de 10 oblats, mais sa liste en compte 15 en tout. C'est une véritable organisation de prédateurs sexuels. Sur la Côte-Nord, les Innus ont obtenu gain de cause pour faire reconnaître leur déportation au fédéral et souhaitent maintenant exhumer le corps de Joveneau pour le renvoyer chez les oblats.
  • S3 EP1 - Retour aux sources : l’enveloppe brune

    La carrière de la jeune Marie-Maude Denis bascule en 2008 quand une source confidentielle remet à la journaliste une enveloppe brune qui la mettra sur la piste de plusieurs enquêtes retentissantes. Celle qui est aujourd'hui animatrice de l'émission Enquête raconte comment elle a dû défendre, bien malgré elle, la protection de ses sources confidentielles devant le plus haut tribunal du pays une dizaine d'années plus tard.
  • S3 EP2 - Retour aux sources : la loi du silence

    Désormais intégrée à l'équipe de l'émission Enquête, Marie-Maude Denis tente de comprendre et de corroborer les informations contenues par l'enveloppe brune avec Alain Gravel. D'abord plutôt hermétiques, les révélations se révèlent petit à petit. Mais les journalistes ont besoin de preuves plus concrètes. Quelqu'un leur parle alors d'un syndicaliste nommé Ken Perreira... C'est la naissance de ce qu'on appellera « le scandale de la construction ».
  • S3 EP3 - Retour aux sources : lanceur d’alerte

    La rencontre de François Beaudry, retraité du ministère des Transports, confirme l'existence d'un système de collusion dans l'obtention des contrats de construction. Les éléments de preuve s'accumulent et les sources confidentielles fournissent des informations. Toutefois, pour qu'on puisse en faire un reportage, il faut que quelqu'un accepte de parler devant la caméra de l'équipe d'Enquête.
  • S3 EP4 - Retour aux sources : remonter la piste

    Marie-Maude Denis multiplie les rencontres avec des sources pour tenter de remonter les filières jusqu'aux plus hauts niveaux. Elle approche l'entrepreneur Lino Zambito, qui est alors en attente de son procès pour fraude, complot et corruption. Contre toute attente, malgré la mise en évidence de ses malversations par l'émission Enquête, Lino Zambito accepte de rencontrer la journaliste.
  • S3 EP5 - Retour aux sources : rendre public

    Espionnage policier, rumeurs infondées, procès, affaires classées sans suite... Il n'est pas toujours facile de garder le cap et de maintenir le lien avec des sources confidentielles. Mais ces informateurs de l'ombre sont essentiels au travail d'enquête des journalistes. L'une de ces sources témoigne de ses motivations, de ses espoirs et de ses déceptions.
  • Arrêt Jordan : la cicatrice – bande-annonce de la 4e saison, avec Alain Gravel

    Le journaliste Alain Gravel revient sur les conséquences d'une des décisions les plus controversées de la Cour suprême du Canada, l'arrêt Jordan. En vertu de cet arrêt, des centaines de causes se sont terminées par des abandons de procédure pour délais déraisonnables. Des victimes alléguées d'agressions sexuelles et de tentatives de meurtre témoignent de leur désarroi. Alain Gravel explore aussi les effets des arrêts Jordan dans des procès liés à des crimes économiques.
  • S4 EP1 - Arrêt Jordan, la cicatrice : nom de code, la tuque

    L'arrêt Jordan a entraîné l'abandon de procédures dans des centaines de dossiers criminels pour cause de délais déraisonnables. Un des arrêts Jordan marquants est celui prononcé dans la cause portant sur les allégations de corruption à l'Agence du revenu du Canada. Il s'agit d'un dossier sur lequel Alain Gravel a enquêté pendant des années grâce à une source dont le nom de code était « la tuque ». Le journaliste essaie de comprendre pourquoi le procès a déraillé.
  • S4 EP2 - Arrêt Jordan, la cicatrice : grandes enquêtes en péril?

    Plusieurs causes portant sur des allégations de corruption ont frappé le mur de l'arrêt Jordan, dont celle impliquant l'ancienne ministre Nathalie Normandeau. Des policiers ne cachent plus leur frustration devant la difficulté de mener des enquêtes longues et complexes en raison du carcan imposé par cette décision de la Cour suprême. La justice est-elle bien servie lorsqu'on limite mathématiquement la durée des procédures judiciaires?
  • S4 EP3 - Arrêt Jordan, la cicatrice : un présumé agresseur sexuel libéré

    Alain Gravel a été bouleversé en rencontrant une victime alléguée d'agression sexuelle à Sault-Sainte-Marie, dans le nord de l'Ontario. Cette dernière tenait à témoigner au procès dans sa langue maternelle, le français, mais l'absence d'un interprète dans des délais raisonnables a contribué à l'abandon des accusations contre son agresseur présumé et à sa libération immédiate.
  • S4 EP4 - Arrêt Jordan, la cicatrice : préjudice à sens unique

    L'arrêt Jordan a été prononcé pour protéger les droits constitutionnels des personnes accusées d'être jugées dans un délai raisonnable. Tout le monde s'entend sur le principe. Mais lorsqu'il y a abandon de procédures dans des causes de crimes graves, des victimes alléguées dénoncent le fait que la justice tient compte uniquement du préjudice subi par l'accusé, et pas du leur.
  • S4 EP5 - Arrêt Jordan, la cicatrice : indignation dans des causes de meurtres

    Dans un témoignage d'une rare intensité, un homme atteint de neuf balles lors d'une tentative de meurtre affirme que la justice l'a carrément abandonné lorsqu'un juge a prononcé un arrêt Jordan pour délai déraisonnable. Alain Gravel se demande si la Cour suprême aurait dû exclure les crimes graves, comme les meurtres, du calcul mathématique de la durée maximale pour être jugé.
  • S4 EP6 - Arrêt Jordan, la cicatrice : le dernier jugement

    Le juge en chef de la Cour suprême du Canada soutient que sans l'arrêt Jordan, le système de justice canadien se serait effondré en raison du désordre qui régnait dans les palais de justice. Bien que la situation se soit stabilisée au cours des dernières années, d'autres arrêts de procédure risquent d'être prononcés en raison de la lourdeur des dossiers et de la pénurie de personnel.