Michel Tremblay a souvent fait entendre des airs en sourdine dans ses récits. Une douzaine de petits et de grands bonheurs musicaux (mais aussi quelques déceptions) sont délicieusement racontés par l'auteur : « Madame Butterfly », de Puccini, Un bal masqué, de Verdi, « Le lac des cygnes », de Tchaïkovski... jusqu'à « L'offrande musicale », de Bach. Ces bouquets de souvenirs se concluent par deux délicieuses codas fictionnelles, mettant en vedette la duchesse, personnage fétiche de l'univers de Tremblay.
