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Mines antipersonnel, la guerre des lâches

Une personne marche avec deux boîtes sur lesquelles ont peut lire Contient des explosifs.

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Mines antipersonnel, la guerre des lâches

Mines antipersonnel, la guerre des lâches

Mines antipersonnel : la guerre des lâches | Films | ICI TOU.TV  (Nouvelle fenêtre)

Les 3 et 4 décembre 1997, 122 pays ont signé, à Ottawa, le traité d’interdiction des mines antipersonnel. Ils seront suivis dans les années suivantes par 42 autres nations pour entrer en vigueur le 1er mars 1999.

Le Traité d’Ottawa, inédit et ambitieux, fut le résultat de longues tractations complexes entre ONG et les autorités politiques et militaires de plusieurs gouvernements, entraînant dans leur sillage de nombreux pays. Inédit au regard de sa complexité, du périmètre qu’il couvre et du nombre de ses signataires. 

Malgré les obstacles évidents (il est toujours difficile de forcer des états à s’auto-infliger des contraintes), la mise en perspective de conflits passés comme la guerre du Vietnam ou les atrocités perpétrées par les Khmers rouges au Cambodge, dans les années 70, ou des guerres ethnico-religieuses, en Bosnie ou au Rwanda, dans les années 90, pour ne citer qu’elles, avaient finalement fait prendre conscience de l’impact potentiel majeur d’un tel traité. Il a d’ailleurs, sans aucun doute, permis de faire reculer la fabrication et la présence des mines ; à ce jour, 94 États ont, en effet, détruit plus de 55 millions de mines dans leurs stocks et se sont engagés à ne plus en fabriquer, ni à en importer. 

En immersion avec des humanitaires, sur le terrain (cœur de notre récit), mais aussi avec des responsables actuels d’ONG, en charge des plaidoyers ou du lobbying, il est temps de faire un point sur le Traité d’Ottawa, 25 ans après son entrée en vigueur, le 1er mars 1999.

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