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La menace de grève au CN inquiète la raffinerie Ultramar
Mise à jour le lundi 21 mars 2005, 10 h 24 .


La menace de conflit qui plane au Canadien National (CN) inquiète la raffinerie Ultramar de Saint-Romuald.

La raffinerie envoie chaque jour vers Montréal 45 000 barils d'essence, de mazout et de diesel, en majorité par la voie ferrée. Or, les 1750 mécaniciens de locomotive du CN seront en position légale de grève ou de lock-out dès le 15 mai.

Si un conflit de travail touche les mécaniciens de locomotives, ceux-ci n'ont pas l'intention de continuer de desservir la raffinerie de Saint-Romuald qui approvisionne en produits pétroliers non seulement les véhicules, mais aussi les municipalités, les résidences et les hôpitaux.

Gilles Hallé, président de la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada (CFTC), soutient que les produits d'Ultramar peuvent être transportés par train ou par bateau jusqu'à Montréal.

La porte-parole du CN, Louise Fillion, se veut néanmoins rassurante pour les entreprises canadiennes qui dépendent du transport ferroviaire. Elle affirme que le CN prévoit continuer de faire fonctionner ses trains en cas de conflit.

Le CN et le syndicat ont néanmoins bon espoir d'en arriver à une entente sans arrêt de travail.

Le porte-parole d'Ultramar, Louis Forget, soutient cependant que la raffinerie doit prévoir une solution alternative au transport par train en cas de conflit, mais que cela représente des coûts additionnels :

« Ça va être des frais pour réserver des navires pour s'assurer qu'ils seront disponibles au moment opportun, donc oui, ça représente des coûts additionnels », confirme-t-il.

Ces coûts additionnels pourraient avoir un impact sur le prix de l'essence et du mazout.




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