Logo de l'épicerie
Émission du mercredi 11 août 2004 à 20 h
 REGARDER CETTE ÉMISSION
Émissions précédentes
Animatrice
Animatrice
RECHERCHE
 Émission
 de la semaine
   [reportage]
• La préparation du foie gras
   [reportage]
• Terroir urbain
   [entrevue]
 Du sirop d'érable aux marchés publics
   [reportage]
• De très grandes serres


La Ferme piscicole des Bobines
[15 juillet 2003]

Saviez-vous que c'est en Estrie qu'on retrouve le plus grand nombre de piscicultures au Québec? Notre coanimateur cette semaine, Réjean Blais, a visité la Ferme piscicole des Bobines, où s'ébattent quelque 600 000 truites avant de se retrouver dans notre assiette.

C'est le propriétaire de l'endroit, Normand Roy, qui l'a accueilli. « J'ai débuté la production piscicole en 1975, raconte-t-il. La production québécoise totale était alors de 40 tonnes environ. Je me disais qu'il y avait une grande possibilité d'expansion si je démarrais cette production. »


Son lieu d'implantation n'est pas un hasard : « Le secret de la réussite d'une grosse production piscicole est la quantité et la qualité de l'eau ». Partout dans les bassins, on voit poindre des fontaines. À quoi servent-elles? « Elles oxygènent l'eau. Car la quantité d'eau qu'on utilise ici représente seulement environ 20 % des besoins en oxygène des poissons. Il faut donc compenser avec des aérateurs. »


Combien de truites élève-t-on à la Ferme piscicole des Bobines? « Nous avons environ 140 tonnes d'inventaire, ce qui équivaut à peu près à 600 000 truites, répond M. Roy. Il s'agit uniquement de truites arc-en-ciel. On la retrouve sur les marchés de consommation. Elle est moins sensible aux maladies que la truite mouchetée, mais son goût est tout aussi délicat. »

 

« Ce qui est important avant l'abattage, poursuit le propriétaire, c'est de permettre au poisson de retourner dans des bonnes conditions. Nous plaçons le poisson pendant trois ou quatre jours dans des bassins d'eau très propre. Nous arrêtons de nourrir le poisson pendant cette période-là pour lui permettre de reprendre le goût sauvage et de raffermir ses chairs, ce qui en prolongera la durée de vie sur les étalages de l'épicerie. »

« Les gens croient que parce qu'il s'agit d'un poisson d'élevage, il goûtera la moulée. Ce n'est pas le cas, estime M. Roy. Lorsqu'on achète du porc, cet animal-là aussi est nourri à la moulée, et ça ne goûte pas. »


Une couleur artificielle

« Jusqu'à ce que le poisson mesure 20 cm, on le nourrit avec une moulée qui ne contient pas de pigmentation. Dès que la truite atteint 20 cm, on la nourrit avec une moulée qui contient une pigmentation. Elle rend la chair du poisson rosée avec le temps. Nous faisons cela pour répondre aux goûts du consommateur. Cette pigmentation ajoutée satisfait les exigences canadiennes sur les aliments. »


« C'est la couleur et le goût de la truite qui vont plaire au consommateur, conclut M. Roy. Un consommateur qui apprête un poisson qui a bon goût, c'est un consommateur satisfait qui nous sera fidèle. »

 

 

 Adresse et hyperlien

Ferme piscicole des Bobines
1, rue Saint-Henri
East Hereford (Québec)
J0B 1S0
Tél. :1 800 819-2418 (sans frais) ou (819) 844-2418


Radio-Canada n'est aucunement responsable du contenu des sites externes
 Autres reportages
 

La préparation du foie gras
Terroir urbain

Du sirop d'érable aux marchés publics

De très grandes serres
Le marché Atwater
Une définition du terroir
• L'entreposage des fruits et légumes
• La poissonnerie Coralli
Les fleurs comestibles
Les ateliers de la chocolaterie Heyez
Les bonbons au sirop d'érable de Formidérable
Le service de traiteur pour écoliers
Les conserves de viande
Cuisiner dans un service de garde
Le pain pita
La viande de cheval
La poule de Cornouailles
La Mère poule
Un jeune chef à l'œuvre
Les chariots d'épicerie
La viande biologique
Le bœuf Highland
Le gâteau aux fruits de Suzanne Lapointe
La canneberge
Le miel

La Boucanerie Chelsea
Le beurre de pois
Les bonbons
Le cerf rouge d'élevage
Santropol roulant
La fudgerie artisanale
Un biscuit-déjeuner pour écoliers
Des conserves réussies
Le flétan d'élevage
L'émeu
Banc d'essai gastronomique des Laurentides
Un camp d'été pour apprentis cuisiniers
Pour les reportages de la saison 2002-2003, consultez notre section «Archives»
 
MARIE-JOSÉE TAILLEFER et DENIS GAGNÉ nous font découvrir...