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Émission du mercredi 11 août 2004 à 20 h
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L'agriculture soutenue par la communauté

[reportage du 21 juillet 2004]

Quand on achète des fruits et des légumes, on aime les toucher, les sentir, avant de les choisir. Quelque 12 000 Québécois ont pourtant décidé de ne pas sélectionner leurs fruits et légumes, et, en plus, ils paient d'avance leur récolte de l'été.

On parle d'agriculture soutenue par la communauté parce que les consommateurs appuient une ferme en achetant d'avance, au printemps, une partie de sa récolte. Ils s'assurent ainsi de recevoir des paniers de fruits et légumes québécois une fois par semaine.

Au début de la saison, la récolte est maigre. On a des tomates, des concombres, des échalotes, quelques fraises. Mais, au fur et à mesure que l'été avance, le panier se garnit.

« Au début, ça peut sembler dispendieux, mais ensuite les paniers deviennent de plus en plus pleins. Ça vaut ce que l'on paie », affirme un consommateur.

Des avantages, mais aussi des inconvénients

Les clients apprécient aussi le fait que le programme leur permette de découvrir de nouveaux produits, qu'ils n'auraient pas osé acheter à l'épicerie.

Le prix des paniers varie entre 200 $ et 650 $ pour la saison, soit entre 14 $ et 32 $ par semaine. En plus, il s'agit de produits biologiques, puisque les 69 fermes qui souscrivent au programme sont certifiées biologiques ou sont en voie d'obtenir leur certification.

Isabelle Joncas, coordonnatrice du Réseau québécois des projets d'agriculture soutenue par la communauté (ASC): « 100% du dollar qui est versé par le consommateur va dans la poche du producteur pour la simple et bonne raison que l'on élimine les intermédiaires, soit le magasin et le grossiste. Cela permet à l'agriculteur de vendre ses légumes à un prix adéquat et qui lui rapporte un revenu juste. »

Michel Jetté est propriétaire d'une ferme à Saint-Canut. Il y cultive une quarantaine de sortes de légumes, dont des choux, du brocoli, du chou-fleur, des échalotes, des tomates et des concombres. Il apprécie de savoir qu'il va avoir un revenu fixe, quel que soit le résultat de la récolte. « Qu'il y ait une bonne ou une mauvaise récolte, le revenu sera le même au bout. C'est plus facile à gérer », soutient Michel Jetté.

Les consommateurs sont-ils désavantagés?

Non, selon les responsables du réseau, puisque si la saison n'est pas bonne pour certains légumes, elle le sera pour d'autres. Quand on a moins de tomates, on a plus de concombres et vice-versa.

« C'est comme se partager un grand jardin, avec les riques et les bénéfices que cela entraîne », explique Isabelle Joncas.

Pour plus d'information, vous pouvez contacter Équiterre au (514) 522-2000 ou
1-877-272-6656.

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